Aurore Foursy, directrice impact et engagement RSE chez Coca-Cola Europacific Partners France (CCEP France)
Temps de lecture : 1 minute
Cette ancienne militante associative, qui portera la flamme paralympique fin août 2024, est une citoyenne et une manager ultra engagée. Pour Inspir’, elle détaille la façon dont elle amplifie l’impact social et environnemental de l’embouteilleur de The Coca-Cola Company en France en engageant ses parties prenantes. Morceaux choisis.
MES CONVICTIONS
La RSE doit marcher sur ses deux jambes. La jambe sociétale et la jambe environnementale. Et le corps, je dirais que c’est la gouvernance. L’un des principaux enjeux aujourd’hui c’est d’embarquer toutes les parties prenantes, à commencer par nos fournisseurs, qui constituent 90 % de notre empreinte carbone. Depuis 2019, nous avons engagé tous nos fournisseurs dans le cadre de notre démarche pour atteindre le « Net Zéro » d’ici à 2040. Chez CCEP France, nous nous fournissons principalement localement. À titre d’exemples, la grande majorité du sucre et des canettes proviennent du Nord de la France. Le plastique recyclé est, quant à lui, produit au sein de notre co-entreprise Infineo, une usine de recyclage située près de Beaune et créée en 2013 en partenariat avec Plastipak. Cela contribue à diminuer notre impact. Les 10 % restants, ce sont principalement nos cinq usines réparties sur tout le territoire, et les déplacements de nos 2 500 collaborateurs.
LES SIX PILIERS RSE
Le climat : avec un objectif d’atteindre le « Net Zéro » en 2040.
Les emballages : partout où c’est possible, nous imaginons de nouvelles solutions et accélérons le développement d’une économie circulaire de nos emballages, en agissant sur la réduction de notre empreinte plastique et en favorisant le recyclage et le réemploi. Une bouteille consignée peut vivre jusqu’à 25 cycles pour le format en verre réemployable et jusqu’à 10 cycles pour le format en plastique réemployable. Nous utilisons historiquement le modèle de consigne dans les cafés-hôtels-restaurants, et nous menons actuellement des expérimentations en grande distribution.
L’approvisionnement en circuits courts : nos boissons sont embouteillées au plus près des bassins de consommation, au sein de nos 5 usines en France.
La gestion de l’eau : de ce point de vue, nos usines françaises sont parmi les plus performantes du groupe. Pour produire 1L de boisson, il ne faut qu’1,33L d’eau en moyenne.
Les alternatives au sucre : certes, nous produisons des « boissons plaisir », mais nous mettons l’accent sur les alternatives sans sucres ou faibles en sucres, avec chacune de nos marques Coca-Cola, Fanta, Sprite, Fuze Tea...
Le volet sociétal (la fameuse « 2e jambe » de la RSE) : nous avons une politique très ambitieuse sur l’inclusion et la diversité, menons des programmes auprès des quartiers prioritaires de la ville pour accompagner des jeunes éloignés de l’emploi, organisons des sessions de découvertes métiers…
LES JOP, UN LEVIER DE TRANSFORMATIONS
Nous sommes fiers de tout ce que nous avons engagé à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris (JOP) 2024, qui représentent un rendez-vous majeur pour progresser et accélérer notre transition. Coca-Cola en France poursuit son partenariat avec l’association « Sport dans la ville » à travers un investissement de 2M€ en trois ans pour soutenir l’insertion professionnelle, mais également 50 porteurs de flamme choisis parmi les jeunes accompagnés par l’association. Les JOP sont aussi un laboratoire formidable pour repenser et tester un nouveau modèle de distribution avec du verre consigné, des fontaines, des gobelets réutilisables et consignés et des bouteilles en PET recyclé. Et pour nous adresser au consommateur final, l’inciter à avoir les bons gestes.
L’EMPREINTE, ÇA SE MESURE
Nos objectifs pour atteindre le « Net Zéro » sont certifiés par le SBTi, et nous proposons à nos fournisseurs de les accompagner dans ce sens, sans les sommer de faire tout, tout de suite. Nous les accompagnons dans une démarche de progrès et la donnée est un élément essentiel pour piloter la transformation. Par exemple, 31 % de nos fournisseurs ont déjà mis en place un plan de décarbonation SBTi. Ce chiffre monte à 50 % en Europe. Engager les clients reste l’une de mes principales missions : les hôtels, les restaurants, les parcs de loisirs, la grande distribution. On se met autour de la table et on trouve des solutions ensemble. Cela donne des résultats très concrets.
LA RSE INFUSE DANS TOUTE L’ENTREPRISE
La RSE est, et doit être, partout même si elle ne peut pas tout. Nos équipes n’ont pas vocation à être des « gendarmes » mais à aiguiller toute l’entreprise. Nos métiers évoluent en permanence, il faut donc toujours être à l’écoute, et aider les collaborateurs à monter en compétence sur ces sujets. Par exemple, nous avons mis en place un programme « Super Ambassadeurs » pour certains collaborateurs qui bénéficient de six jours de formation spécifiques dont 3 consacrés uniquement aux sujets RSE. C’est énorme ! Nous en sommes à la 6e promo, ça veut dire que nos principes infusent en profondeur dans l’entreprise.
Retrouvez notre dossier complet Impact : mobilisation générale !